Ma chasse 2007 en Abitibi

Sujet: Ma chasse 2007 en Abitibi 05.12.07 16:38

Chasse 2007
Le vendredi avant la chasse, ma sœur, mon frère et moi avons vu un beau Buck dans le chemin lorsque nous avons monté le soir. Lorsqu’on est arrivé au radeau mon père et ma mère étaient encore là; ils avaient noyé le quatre roues neuf. Nous l’avons sorti et nous l’avons resté là et nous sommes allés manger au camp. Ce n’était surtout pas cette mésaventure qui allait gâcher notre chasse 2007.

Le premier samedi, je suis allé chasser à la petite tour, mon frère à la grosse tour et mon père est resté au camp avec ma mère et ma sœur. La petite tour est située à 1.2 km de la grosse tour dans l’intersection d’un ancien chemin de terre où les aulnes rouges ont une hauteur de 2 mètres environs. J’ai marchais 1.2 kilomètre aller-retour à chaque jours. Tout au long du chemin de terre, le bout des aulnes a été mangé par les orignaux. J’avais espoir d’en voir cette journée là, mais nous n’avons pas eu de réponse de la journée. Le lendemain matin, moi et mon frère se leva à 5 heures du matin. Nous déjeunâmes et nous étions prêts à partir lorsque le soleil se leva. Je sorti du camp en premier suivis de mon frère qui allait au même endroit que la journée précédente. Je descendis les escaliers sans faire de bruit. Après avoir fait environs 10 pas, j’entendis un bêlement en direction de la grosse tour. J’arrêtai de marcher en arrêtant mon frère en attrapant son manteau sur l’estomac en lui faisant signe d’écouter. Il y avait un silence doux et puis, un autre bêlement se fit entendre, mais beaucoup plus fort et un peu plus grand que le premier. Mon frère me fit signe qu’il l’avait entendu lui aussi et je fis signe à mon père qui était resté dans le camp que j’avais entendu une femelle. Il sortit dehors en combine pour écouter lui aussi et nous entendirent de nouveau la femelle « caller ». Mon père l’entendit aussi et je fis un signe pour lui demander quoi faire. Toutefois il ne compris pas. Je décidai donc de lâcher un petit « weof » imitant un buck. Une seconde après, nous entendirent des branches craquer, la femelle se dirigeait vers nous. Je partis donc sur le bord de l’eau pour faire le Buck qui marche dans l’eau et en même temps, je chargeai ma carabine (7mm) sachant que le bruit de l’eau allait étouffer le bruit. Puis soudain, je vis une tache apparaître dans la brume. Je la mirai, elle était de côté, prête à se faire tirer. Elle était de gabarie imposant et elle restait là sans bouger observant dans notre direction. J’attendis que mon frère, qui était accoté, tire le premier. Je regardai mon frère et mon père qui était situé sur la galerie et je vis mon frère se mirer, mais il attendit que mon père la voie correctement. Puis, soudain, la femelle se mis à marcher et elle disparu dans les bois silencieusement sans qu’on puisse tirer. Je crois qu’elle est partie parce qu’elle a eu peur du camp qui est d’un blanc intense. Donc, après 10 minutes, mon frère et moi parti en faisant le Buck espérant que celle-ci sorte de nouveau au camp.

Le deuxième samedi, nous nous levâmes à 6 :00h. Je parti de nouveau à la petite tour. Il y avait de nouvelle trace durant la semaine; j’étais encouragé. J’avais fait le Buck tout au long du chemin. Il y avait de la brume jusqu’à 11 :00h. On s’appelait régulièrement au « see-bee »; au deux heures. À cinq heure j’aperçu une tache dans le chemin. Je sorti de la tour le kodak à la main et je l’ouvrit en mode « enregistrement vidéo ». Je tremblais et ma respiration s’était accentuée. La tache n’était pas un orignal, mais bien mon frère qui s’en venait me chercher en quatre roues. Je descendis de la tour et courrai en direction de mon frère qui me faisait des signes. Il me dit que mon père avait tiré sur un beau Buck, un gros. J’étais heureux comme jamais et je pris mon frère dans mes bras. Je n’avais jamais entendu tirer. Je montai donc en haut de la tour ramasser mes affaires et nous repartîmes en VTT pour se rendre au camp. En canot, je vis mon père et ma mère sur le quai. Ma mère nous fit des signes avec ses bras indiquant l’amplitude du panache. On les embarqua et nous partîmes voir de l’autre côté du ruisseau. Mon père avait peur de l’avoir manquer, car lorsqu’il a tirer, il a dû viser au travers de quelques aulnes. Nous n’avons pas cherché longtemps, l’orignal de 3½ ans était mort. Il avait un panache 35 pouces, mais le corps était impressionnant, il était énorme et très noir. Le panache paraissait petit comparativement au corps. Il avait été touché en plein cœur et la balle avait traversée le corps au complet, car il a été tiré à 350 pieds. Je n’avais jamais vu ma mère aussi heureuse. C’était la première fois qu’elle voyait un orignal se faire abattre. Elle sera mon père dans ses bras et l’embrassa. Elle criait. Je sortis mon kodak et filmai notre famille heureuse apprécier le moment de chasse. Nous avons travaillé tout l’été pour construire le camp et nous voilà récompenser avec ce bel orignal. Voila plusieurs raisons qui me fait apprécier encore davantage la chasse.