Communiqué de la Fédé concernant chasse automnale de l'ours

Voici un récent communiqué que j'ai reçu provenant de la fédération des chasseurs et pêcheurs du Québec concernant la chasse automnale de l'ours noir.....Bonne lecture

OURS NOIR - UNE CHASSE AUTOMNALE DOIT ÊTRE RÉINSTAURÉE

Québec, le 1er octobre 2009 - Tel qu’elle l’a fortement recommandé durant les dernières années, la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs réitère au ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) sa demande de réinstaurer la chasse automnale à l’ours noir. La Fédération soutient qu’un retour de cette chasse permettrait une meilleure gestion de la population croissante et en surnombre, sans mettre en péril l’espèce.
Les émois causés par l’ours chez les citoyens se multiplient,et ce, depuis plusieurs années, alors qu’une véritable chasse d’automne a été abandonnée pour faire place à des saisons de chasse printanière et partielles d’automne qui ne suffisent plus à contrôler l’abondance actuelle de la population.

En réalité, lors de l’élaboration du dernier plan de gestion de l’ours noir couvrant la période de 2006 à 2013, le cheptel a été sous-évalué par les autorités gouvernementales, malgré les recommandations soutenues de la Fédération. Le MRNF a donc préféré sécuriser la population de l’ours noir sans être assuré du dénombrement de ce gibier au Québec. Déjà en 2005, le nombre de rencontres de gens avec l’ours était en hausse et les forêts rajeunies offraient plus d’habitat pour l’espèce, deux indices indéniables soulevés par la Fédération et n’ayant pas été pris en considération.

Pour la Fédération, la réouverture d’une saison de chasse automnale partout en province est le meilleur outil que possèdent les gestionnaires de la faune pour régler les problèmes de surabondance d’ours et les problématiques que cela entraîne. La chasse permet en outre de récolter des animaux importuns qui causent différents problèmes allant de l’attaque de citoyens à la déprédation de cultures agricoles, en passant par les accidents routiers et la transmission de maladie. Par ailleurs, la chasse permet le prélèvement des ours ne craignant pas l’homme. C’est pourquoi la Fédération demande au MRNF de réagir en offrant aux amateurs de toutes les régions une chasse à l’ours automnale.

Notons qu’il est donc actuellement interdit dans la majorité des zones de chasse d’abattre l’ours noir. Il est fortement recommandé de communiquer auprès du bureau des agents de protection de la faune de votre région si un ours noir vous importune.

La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (www.fedecp.qc.ca) est un organisme sans but lucratif qui représente 125 000 membres. Depuis 1946, sa mission est de contribuer, dans le respect de la faune et de ses habitats, à la gestion, au développement et à la perpétuation de la chasse et de la pêche comme activités traditionnelles, patrimoniales et sportives.

Source : Geneviève Clavet
Responsable des relations publiques
Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs
Tél. : (418) 626-6858 / 1 888 LAFAUNE
@ : genevieveclavet@fedecp.qc.ca

je suis parfaitement d accord avec ce communique mais il faudrait qu il soit appliquer Communiqué de la Fédé concernant chasse automnale de l'ours 531364

Communiqué de la Fédé concernant chasse automnale de l'ours 531364

article sur cyberpresse

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/environnement/200910/01/01-907579-les-chasseurs-dours-se-tiennent-prets.php

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

(Québec) La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs espère que Québec changera son fusil d'épaule en permettant la chasse automnale à l'ours noir afin de contenir l'animal dans les bois, loin des zones urbaines.

Difficile d'évaluer la population d'ours du Québec, convient un biologiste du groupe de pression, Michel Baril. Mais il demeure que la présence des bêtes près des habitations et les récents heurts avec l'humain laissent entrevoir un trop-plein, selon lui. La chasse du printemps ne suffirait donc plus au contrôle de la population.

M. Baril convient que la rareté de certains fruits sauvages peut hypothéquer l'alimentation du mammifère. Il est alors poussé hors de son habitat naturel. Le biologiste est malgré cela convaincu de la surpopulation : «Il y a un débordement.»

Jusqu'en 1998, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) programmait deux saisons de chasse, expose le site Internet du bras étatique. Il a toutefois misé sur le printemps, entre autres parce que «les femelles [étant] plus discrètes avec leurs petits, on observe qu'il y a moins de femelles récoltées à cette période qu'à l'automne, donc moins d'orphelins».

Le MRNF évalue que plus ou moins 70 000 ours vivent au Québec et que 4000 à 5000 sont abattus chaque année. Voilà qui serait suffisant pour contrôler la population.

«Sujet de préoccupation»

Le ministère est néanmoins conscient que les humains croisent de plus en plus leur route. «La présence d'ours est devenue un sujet de préoccupation pour plusieurs citoyens», lit-on dans le Plan de gestion de l'ours noir, 2006-2013. «La croissance des populations d'ours, au cours d'une décennie, ne peut expliquer à elle seule un tel changement. On constate que la perception ou la sensibilité des citoyens face à l'ours est maintenant différente. Les citoyens, de plus en plus ?urbanisés?, sont plus inquiets face à la présence d'ours et moins tolérants à son égard.»

Aussi, alors que la forêt était surtout fréquentée par des bûcherons, les chasseurs et les trappeurs il y a quelques décennies, elle est aujourd'hui visitée par de nombreux villégiateurs, enchaîne le MRNF. «L'abondance des utilisateurs en forêt augmente les probabilités d'observation.»

Mais l'ours n'est pas sans tort! «Certains ours ont développé une ?familiarité? et hésitent de moins en moins à se montrer à découvert et à fréquenter l'environnement usuel des humains, ce qui accentue aussi la perception d'abondance.»

Quoi qu'il en soit, le ministère assure prendre en compte la fréquence et la «gravité» des interrelations ours-citoyens lorsqu'il établit ses plans de chasse. Hier, le porte-parole n'a pu répondre à nos questions.

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