TROP D’OURS AU QUÉBEC, ET ILS COÛTENT CHER !

Par André A. Bellemare
Chroniqueur de chasse et de pêche Quotidien LE SOLEIL (Québec)
publié le lundi 12 septembre 2005
Voilà maintenant huit ans que le Québec — s’agenouillant devant des animalistes étrangers agressifs — a interdit la chasse de l’ours noir en automne, tout en réduisant presque à néant le piégeage de cet ursidé. Depuis, les scientifiques et fonctionnaires responsables de la chasse regardent de très haut ceux qui affirment que le nombre d’ours noirs a beaucoup augmenté au Québec — il y en avait déjà 60 000 en 1997 —, sans parler de l’augmentation des dommages que les ours causent à la propriété ni des dangers qu’ils représentent pour les êtres humains.

Dernièrement, Paul Legault, président du Syndicat des agents de protection de la faune du Québec (SAPFQ), nous révélait que des dirigeants du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) dans certaines régions ont donné aux agents l’ordre d’abattre les ours noirs importuns capturés vivants, au lieu de les déménager ! Pourquoi ? Parce qu’il y aurait surpopulation d’ours dans des régions, et parce qu’il en coûterait trop cher (700 $ chaque fois !) de les anesthésier après leur capture pour les déménager à environ 200 km du lieu de la capture.

Les scientifiques et fonctionnaires du MRNF admettaient eux-mêmes, voilà déjà deux ans de cela, que la population d’ours noirs dans notre province dépassait 70 000 individus.

Pourtant, le gouvernement du Québec aurait pu, durant les huit dernières années, faire appel aux chasseurs et aux trappeurs pour régler le problème ! Chasseurs et trappeurs sont déjà de merveilleux outils d’aménagement bénévoles du patrimoine faunique à la disposition des scientifiques et des fonctionnaires. À la condition que les responsables de la chasse et du piégeage ne soient pas antichasseurs ni antitrappeurs...

Soulignons aussi que les chasseurs et trappeurs, loin de coûter des sous au Trésor du Québec comme le font les scientifiques et les fonctionnaires, activent grandement l’économie dans des régions défavorisées lorsqu’ils s’adonnent à la pratique de leurs activités favorites de loisir en plein air.

C’est confirmé !

Les porte-parole des chasseurs et des trappeurs ont toujours souligné la surpopulation d’ours noirs depuis que des biologistes responsables de la chasse et du piégeage ont multiplié les interdictions de chasse et de trappage de cet animal chez nous.

Depuis 1998, trois personnes ont été tuées par des ours noirs dans la province, et d’autres personnes ont été blessées. Ça, en plus de nombreuses personnes qui ont été pourchassées par des ours, mais qui ont réussi à leur échapper. C’est par centaines, chaque année depuis 1998, que les citoyens de plusieurs régions se plaignent aux représentants de différents ministères du Québec des dommages importants causés par les ours aux propriétés et aux terres cultivées.

Au début de juin dernier, le quotidien LE SOLEILa révélé que les agents de protection de la faune de la région immédiate de Québec ont été obligés, en 2004 uniquement, de tuer 103 ours vandales et d’en exiler 54 autres au fond des bois. Ces agents ont perdu une grande partie de leur temps à chasser, capturer, déménager et abattre des ours importuns, au lieu d’appliquer les lois et règlements essentiels sur la pêche, la chasse et le piégeage... Et l’on parle ici des agents de la région de Québec, pas de ceux d’une région très sauvage et très éloignée…
Les versions diffèrent…

Jusqu’à maintenant, tout ce que les scientifiques et fonctionnaires du MRNF ont trouvé à répondre aux chasseurs et aux trappeurs, c’est qu’il n’y a pas surpopulation d’ours noirs, mais qu’il y a plus de gens qui vont en forêt et qui aperçoivent des ours...

Pourtant, d’autres scientifiques et fonctionnaires du même ministère prétendent qu’il y a moins de citoyens en forêt parce que l’intérêt pour la pêche, la chasse et le piégeage aurait diminué...

Bien plus : scientifiques et fonctionnaires refusent d’admettre que leurs interdictions de chasse et de piégeage de l’ours noir seraient responsables de l’accroissement notable de la population de cet animal sauvage chez nous durant la dernière décennie.

Ils accusent plutôt les… citoyens d’avoir créé le problème des ours importuns en les « attirant » dans les régions habitées avec toutes sortes de déchets ! Or, vous le savez, il n’existe pratiquement plus de dépotoirs illégaux autour des maisons, des fermes et des villages du Québec : l’enlèvement, l’enfouissement ou l’incinération des déchets sont maintenant généralisés dans les localités québécolises. Et les ours fréquentent maintenant beaucoup moins que jadis les sites d’enfouissement des déchets dans les régions habitées.

Pendant ce temps-là…
Mais, discrètement, progressivement, sans jamais admettre qu’ils ont commis une erreur en interdisant la chasse d’automne de l’ours noir et en réduisant considérablement son piégeage, les scientifiques et les fonctionnaires ont commencé à donner des autorisations de chasse et de trappage de l’ours dans des régions, « à titre expérimental ». Après avoir créé le problème, ils voudraient nous faire croire qu’ils ont iventé une solution...
Donc, on a déjà repris la chasse automnale de l’ours noir dans certaines régions — notamment en Outaouais — parce que le problème des ours importuns serait plus aigu autour de la ville de Gatineau. Et les trappeurs de certaines unités de gestion du piégeage sont autorisés à prendre plus d’ours noirs. Mais les scientifiques et les fonctionnaires n’admettent pas que les chasseurs et les trappeurs avaient raison de souligner que la population d’ours noirs du Québec était en explosion et qu’il fallait la stabiliser et même la réduire…

Le cas du parc des Grands-Jardins
En passant : pourquoi demande-t-on aux agents de... protection de la faune d’abattre des ours noirs dans Charlevoix, sous prétexte que les ursidés causeraient un problème de prédation aux caribous vivant dans le parc des Grands-Jardins ?

Les ours noirs ont toujours vécu dans le territoire de ce parc, tandis que les caribous, disparus du territoire durant de nombreuses décennies, y ont été réintroduits voilà seulement 30 ans... après avoir été capturés dans la région de Schefferville et transportés dans la région de Charlevoix en avion !

C’est pour protéger les mêmes caribous importés que les responsables de la chasse et du piégeage éclaircissent les rangs des loups dans Charlevoix... Un autre bel ego trip de scientifiques et de fonctionnaires... que bien des Khmers verts auraient tout intérêt à analyser.

prend pas d inquielude il n avoura pas leurs ereure f.a,l,c, :chut1:

faucon a écrit:

prend pas d inquielude il n avoura pas leurs ereure f.a,l,c, :chut1:

Je pense la même chose que toi Faucon.

merci pour l'article Jeromee

y a tu quelqu'un qui peut me dire ils ont tu dejas pris une bonne décision ces fonctionnair et biologiste ils vont tu admetre un jour tout les erreurs qu'ils ont commis vont ils un jours se rétraqueté ou prendre des bonnes décision

faucon a écrit:

prend pas d inquielude il n avoura pas leurs ereure f.a,l,c, :chut1:

T'as bien raison Faucon :silent:
il seront pas capable d'avouer leur erreur

Un autre bel ego trip de scientifiques et de fonctionnaires... que bien des Khmers verts auraient tout intérêt à analyser

Ça résume bien la façon dont c'est gérer :pense: :pense: Une belle gang de clounw