Mon deuxième «buck» 2004

Cet automne-là, la température était clémente. Beau soleil, trop chaud pour être bien à la chasse. Ouverture de la chasse le samedi, mais comme j'ai dit, il fait tellement chaud que les orignaux ne bougent pas. Aucune réponse et ce fut de même le dimanche et le lundi.
Le mardi matin, deux de mes amis et moi avions décidé de nous rencontrer sur l'heure du dîner pour réparer un petit campement de fortune que nous avons au cas où des intempéries nous obligeraient à s'y réfugier. Ce n'était pas compliqué, il fallait remettre un plastique neuf à la grandeur du toit. Donc pour l'avant-midi, chacun de nous se rend à son lieu de chasse jusqu'à midi. à mon emplacement, je lance plusieurs appels sans obtenir de réponse. Cependant, vers 10h30 un écureuil, dans la forêt en face de moi sur ma gauche, commence à crier comme les écureuils roux font lorsque quelque chose d'étrange se déplace dans la forêt près d'eux. Je suis convaincu qu'un orignal est en approche mais à midi, il ne s'est toujours pas montré le bout du nez. Je me rends rencontrer mes deux amis comme prévu et je leur raconte ce que j'ai entendu. Les deux me tirent la pipe en me disant: «Toi, pis tes XST d'écureuils; tu crois ça ?» Je leur réponds que dès mon retour à mon emplacement je me remettrais à «caller» et qu'on verrait bien qui avait raison.
Nos travaux terminés, je me rends lentement à mon emplacement et quand j'arrive à mon barrage de castors, je fais un arrêt de dix minutes et ensuite je lance deux appels langoureux d'une petite femelle qui veut le mâle. Puis je me dirige plus loin , environ 300 pieds plus loin et j'observe la direction du vent. Il souffle dans la direction Nord-Nord-Est; alors je lance deux grands cris de femelle vers la montagne dans cette direction et je retourne à mon affut. Il est à ce moment-là environ 13h30. J'écoute et j'observe en espérant toujours voir un orignal. Puis vers 13h45, l'écureuil recommence à crier et beaucoup à part ça. Vers 14h15, je remarque quelque chose d'étrange Nord-Nord-Ouest par rapport à moi. J'augmente la force de mon télescope à 9 et je regarde la chose étrange sise à environ 350 verges de moi. Après quelques secondes, une minutes tout au plus je me rend compte que c'est une grosse souche renversée par le vent. Je réajuste mon télescope à la force 3 et je me tourne lentement en regardant direction Ouest. Qu'est-ce que je vois, un beau gros «buck» à environ 125 verges de moi, complètement de côté avec moi et qui regarde vers le barrage de castors de tout à l'heure. Je me dis: «Mais qu'est-ce qu'il fait là lui?» Puis il tourne sa tête direction Nord-Nord-Est, les oreilles pointées dans cette direction. Je déverrouille ma 30-06 et je tire. Il tombe foudroyé sur place et c'est la première fois de ma vie que je tirais un animal et qu'il tombait du côté où provenait la balle. Mon orignal est étendue dans des broussailles et je ne vois que le bout de la palette gauche. Il bouge un peu mais j'attends de voir d'autres réactions. À cette époque, nous n'avions pas de radio pour communiquer entre nous; alors après les 5 minutes convenues et comme l'orignal semble bouger un peu trop à mon goût, le premier coup de feu que je tire, je m'enligne sur le bout de la palette et descend à peu près où se retrouve la tête et je tire. Il cesse de bouger et je tire dans les airs les deux autres coups convenus, disant à mes amis que l'orignal est à terre.
Mais j'attends toujours, parce que si je quitte mon affut, je n'aurai pas grand chance de voir l'orignal si jamais il tentait de se relever. Après environ 20 minutes, le voilà qu'il tente de se relever. Je lui place une balle dans le cou et il s'effondre et ne bouge plus.
Je me rends donc à mon orignal et commence à m'installer pour l'éviscérer. Vous conviendrai avec moi que dans un marécage, les arbre sont assez rares et éloignés pour pouvoir y attacher les pattes de l'animal pour le maintenir dans la position exigée. Mais j'ai suffisamment long de cordage dans p mon sac à dos et j'ai le temps de le tourner sur le dos et de lui attacher trois pattes avant qu'un de mes amis parvienne jusqu'à moi. J'éviscère l'animal et vers 16h00, mon ami et moi commençons à marcher pour trouver un chemin praticable pour le lendemain.
Tenez-vous bien, il nous faudra 4 heures d'ouvrage pour faire trois ponts pour enjamber le ruisseau et couper environ 0,5 km de sentier pour atteindre la bête. À midi, le débitage en quartiers est terminé et après nous dînons et après dîner, avec le VTT nous sortons un quartier à la fois sur une distance d'environ 1,5 km puisque nous pouvons utiliser une partie d'un sentier couper l'année précédente pour sortir deux orignaux. À 16h30, les 4 quartiers et la tête sont dans la remorque et nous rentrons au camp. Nos deux autres compagnons nous rejoindrons pour souper; eux ils ont chassé toute la journée.
En passant durant cette journée, la chaleur a atteint 27 degrés. C'est pourquoi le lendemain nous sommes sortis de la chasse pour rentrer chez nous à plus de 12 heures de route.
Nous étions tous très heureux de la tournure des événements.

Toujours plaisant ces histoires de chasses vécus par les autres !!!! intéressant !!! Beau et chaud cet automne là !!!

Super belle histoire.

encore un tres beau récit mon ami merci de prendre le temps de nous écrire ces récit
félicitation pour ta chasse de cette année la

Salineman a écrit:

encore un tres beau récit mon ami merci de prendre le temps de nous écrire ces récit
félicitation pour ta chasse de cette année la

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ti-pat