Mon histoire de première chasse à l'orignal.
Tout a débuté 11 mois après ma naissance. Mon père m'amenait à la chasse au petit gibier en carrosse.
Et oui, je ne marchais même pas encore. Au lieu d'aller prendre une marche en ville, il allait prendre une marche dans des petits chemins de gravier armé de sa petite .22 . Évidement il n'entrait pas dans le bois à la poursuite du gibier en me laissant seul dans la poussette en plein sentier. Tout de même, il réussissait à en tuer quelques unes qui sortaient se réchauffer au soleil et manger de la gravel sur le bord du sentier.
C'est comme ça que j'ai attrapé la piqûre.
Il m'apportait toujours moi et mon frère. Après la poussette, je le suivais à pied. J'étais tellement accrocs que je suivais mon père tant et aussi longtemps qu'il marchait, jamais je ne me plaignais, du moins de ce que je me rappelle. De toute façon, je n'étais pas pour me plaindre, car c'est moi qui le réveillait la fin de semaine pour aller à la chasse, il ne mettait même pas son réveil matin tellement j'étais fiable.
Plus tard, quand j'avais 8 ans, mon père s'est mis à chasser l'orignal avec un nouveau partenaire de chasse. Moi qui rêvait de la chasse à l'orignal durant qu'il préparait ça chasse et ses stratégies en prenant une bière ou un café autour de la table de la cuisine avec son partenaire. J'étais toujours là, à les écouter et à rêvasser tout en posant des questions.
Je devais être fatiguant, encore aujourd'hui je ne me la ferme jamais et je pose des question lorsqu'un sujet m'intéresse.
:drole:
Cependant, la première journée de l'ouverture à l'orignal, il m'avait laisser tout seul à la maison avec ma mère. Il était parti vers les 5h00 du matin pour aller traquer le roi de nos forêts. Quand je l'ai vu sortir de la cour en regardant par ma fenêtre de chambre, dans ma tête de petit bonhomme, je croyais que mon père m'avait trahi. J'ai faite une de ces crises à ma mère et brailler toute la journée
:cri: :cri:
. Laissez-moi vous dire que lorsque mon père est revenu le soir à la maison, ma mère n'en pouvait plus de m'endurer.
Elle lui a dit comment il m'avait brisé le coeur et
qu'il n'était pas question que je reste une autre journée avec elle si mon père allait à la chasse tellement elle ne voulait plus m'entendre brailler. :svp: :svp: :svp:
:hehe:
Un peu découragé, mon père devait ce dire que j'étais un peu jeune pour l'accompagner à l'orignal, croyant que j'allais parler et trouver la journée longue assis dans un petit mirador au vent et à la pluie. :pense:
La fin de semaine d'après, mon père m'avait réveillé à 4h00 du matin pour que je me prépare et que je l'accompagne. Il m'avait fait promettre de ne pas parler ni faire de bruit et de ne pas me plaindre de quoi que ce soit.
Cela n'avait pas entré dans l'oreille d'un sourd. Lorsque son partenaire de chasse est venu prendre mon père pi qu'il m'a vu embarquer dans le pick-up il a dit à mon père: Es-tu fou! L'orignal c'est pas pour les enfants». Mon père lui avait répondu: «Je l'apporte ou je n'y vais pas.» L'chum à mon père n’avait pas vraiment le choix. :oui: :oui:
Croyez-le ou non, je n'ai jamais dit un maudit mot et c'est moi qui disait à mon père et à son partenaire de chasse de se taire lorsqu'ils me demandaient si j'avais faim ou froid. :drole: Bouchebés, ils avaient trouvé ça ben drôle que je leur dise à quelques reprises d'arrêter de parler ou de faire du bruit. :rire: :drole: Mon père le raconte encore aujourd'hui en riant. Bref, ma première chasse à l'orignal qui était également la première de mon père s'est terminée la 3e fin de semaine de chasse avec la récolte d'un petit Buck par son partenaire de chasse. Et oui, celui qui ne voulait pas que je vienne. Preuve que je n'avais pas nuit à la chasse des grands. C'est un des plus beau souvenir de ma vie!
Dès lors, mon père m'a toujours apporté à la chasse que ce soit le petit gibier, l'orignal et plus tard lorsqu'on a commencé à chasser l'outarde et le canard.
Maintenant que je suis âgé de 28 ans, les saisons de chasse sont les plus beaux souvenir que j'ai avec mon père et on chasse encore ensemble.
Maintenant que j'ai 2 petites filles qui ont 3 ans et l'autre 4 mois. J'ai apporté m'a plus vieille à la chasse 2 fois pour initié au petit gibier à l'automne 2006 (elle avait 18 mois) et 2 fois à l'automne 2007 . Nous avions rien tué, mais ce fut de bons moments père-fille. Elle call l'orignal et souffle dans mes appeaux de canard et d'outarde. En plus, elle sait faire la différence entre un sapin, un bouleau et un tremble. Super de faire apprendre ça à une petite frimousse qui avait 18 mois à l'époque. Lorsqu'on lui demandait à 18 mois : «Qu'est ce que tu vas faire quand tu seras grande?» Elle répondait sans hésitation: «Aller à sasse (Chasse) avec Papa». Quelle fierté pour un père.
Je prépare ma plus jeune pour sa premièere sortie en octobre prochain elle aura 9-10 mois.
Il ne faut surtout pas que cette tradition familiale se perdre, car encourager la relève ça commence tôt et la piqûre s'attrape jeune et rapidement.
J'attends vos commentaires là-dessus
L'Buck