fait vécu vrai face à face avec un ours et +

Sylvie L. Rivard

« Ça été un vrai face-à-face, nous nous sommes regardés dans les yeux, raconte Alain Parenteau. J'ai une tente avec une petite fenêtre — ou plutôt : j'avais une tente — et l'ours blanc est venu nous observer pendant 20 secondes. » Une éternité… « Juste avant l'attaque, lorsque tu prends conscience à quel point tu es dans le trouble, c'est extrêmement paniquant. » Alain Parenteau, âgé de 31 ans, raconte l'histoire comme si elle s'était produite la veille. Impossible de ne pas avoir la chair de poule en l'écoutant. Sa voix mi-éteinte révèle l'ampleur de cette douloureuse aventure. L'été dernier, alors qu'il effectuait une expédition de canot-camping dans le parc Katannilik, au Nunavut, un ours blanc l'a attaqué ainsi que son amie, en épargnant l'autre couple avec qui ils séjournaient.

Lorsque l'animal s'est mis à piétiner la tente, ils sont sortis et l'ours s'en est alors pris à eux, les propulsant au sol et leur infligeant de multiples blessures. Son ami, Éric Fournier, âgé de 32 ans, les a sauvés en assenant des coups de couteau à la mâchoire inférieure de l'ours. « C'est un coup de chance, nous a confié Éric. Comme je suis orthodontiste, j'ai pensé que la mâchoire serait l'un des endroits les plus vulnérables. » Visant juste, il vit la bête s'éloigner.

Pourtant, les comparses s'étaient renseignés à l'entrée du parc sur la présence d'ours et avaient observé, disent-ils, toutes les règles élémentaires de prévention. Mais comment prévoir l'impensable? L'histoire d'Eric Longsworth s'est mieux terminée. Adepte de randonnée pédestre en solitaire depuis 15 ans, l'homme âgé de 42 ans affectionne particulièrement l'Alaska, le Yukon et les Rocheuses ainsi que le Canyonlands du Utah. Lors de l'un de ses premiers treks en solo au parc national de Banff, ce Montréalais s'est retrouvé sur un sentier à moins de 20 m d'une paire de grizzlys et de deux oursons.

À sa vue, les oursons ont paniqué et se sont dirigés vers lui. Il a eu le temps de sauter à droite du sentier pour leur laisser une place où passer. Puis, l'un des ours adultes s'est précipité vers lui en hurlant de rage et Eric a alors crié de toutes ses forces. Surpris, l'ours s'est arrêté à un mètre de lui — ils auraient pu se toucher —, a décrit un demi-cercle, puis est allé rejoindre les oursons. Après qu'Eric ait échoué à sa première tentative pour monter dans un conifère, le même ours est revenu vers lui et Eric a crié de nouveau. Par miracle, l'ours s'est une fois de plus arrêté puis a rejoint l'autre ours adulte, laissant au randonneur quelques secondes pour se hisser dans l'arbre. Les deux ours mâles sont alors partis rejoindre les oursons.

« Ça s'est passé tellement vite que lorsque je suis redescendu de l'arbre, il a fallu que je regarde par terre pour reconstituer l'histoire et comprendre ce qui s'était passé », dit-il. Réalisant sa chance, il avoue s'être senti « comme Tarzan ». Comme si en ayant affronté le pire, n'importe quoi pouvait désormais lui arriver. Pendant six ans, il s'est abstenu de relater sa mésaventure pour en conserver le côté « sacré ». Maintenant, il en rit… Dans la plupart des cas d'attaque, deux éléments sont soulignés par les « victimes » : la vitesse phénoménale à laquelle se déplace l'ours et l'impression d'être immensément fragile face à une telle force de la nature.

Conseils d'une pro de l'ours noir

Depuis 15 ans, Hélène Jolicœur — biologiste à la Société de la faune et des parcs du Québec — étudie l'ours noir, celui qui est présent dans nos forêts québécoises. L'auteure de L'ours noir et vous! ou Comment éviter les problèmes avec les ours noirs connaît l'animal sous toutes ses coutures, de la tête aux pattes. Selon la biologiste, comme les humains, les ours ont des « personnalités » et chaque rencontre est unique. Les comportements à adopter varient selon l'espèce (ours noir, grizzly, ours blanc). Alors que l'ours noir a tendance à fuir, l'ours blanc et le grizzly ont tendance à faire face.

Bien que l'ours noir — la seule espèce présente au Québec — soit de nature imprévisible, certaines règles de conduite peuvent néanmoins aider à désamorcer des situations tendues et périlleuses (voir l'encadré). Il faut garder à l'esprit qu'ils sont discrets et qu'ils préfèrent fuir à notre approche. S'ils se sentent menacés, s'ils sont surpris ou s'ils veulent protéger leurs petits, ils peuvent alors devenir dangereux. Au Québec, seulement deux mortalités (en 1983 et en 2000) leur sont imputables.

« Certains mythes entourent cet animal, mentionne Hélène Jolicœur. On le croit gros, alors que le poids moyen d'un ours noir n'est que de 70 kg (150 lb), soit l'équivalent d'un “homme référence” en médecine. Parce qu'on l'imagine balourd, on pense qu'il court lentement. Pourtant, c'est un excellent coureur et un nageur hors pair. » À sa vitesse de pointe, il peut atteindre 50 km/h. L'idée de croire que l'ours qui se tient sur ses pattes arrière manifeste de l'agressivité témoigne également d'une méconnaissance à son égard. Dans cette position, il cherche plutôt à mieux voir devant lui, à identifier une odeur ou à vérifier si l'on représente une menace. « En fait, l'ours noir ne cherche pas la confrontation, explique Hélène Jolicœur. Au printemps, il sort de sa tanière. Fin mai, on commence à le voir, il circule sur les chemins forestiers à la recherche de fourmis et de pousses d'arbres. En juillet, il part à la recherche de petits fruits, 20 heures sur 24. »

Bref, il est surtout obsédé par la nourriture, d'où l'importance des mesures préventives limitant les odeurs de bouffe près des campements. « Lorsqu'il y a des gels tardifs, des étés secs qui nuisent à la production de petits fruits, les ours manquent de nourriture et peuvent chercher des solutions de rechange… », prévient la biologiste. Ils en viennent parfois à ne plus craindre l'Homme et à s'en approcher dangereusement.

La bravoure récompensée

Michael Hildebrand en sait quelque chose. Il a reçu une médaille de bravoure du gouverneur général du Canada pour avoir sauvé, en 1997, la vie d'un jeune Québécois de 11 ans attaqué par un ours noir dans le parc Algonquin (Ontario).

Alors que l'ours déchirait la tente du garçon et se mettait à le traîner par terre en s'éloignant, cet employé d'un camp d'été est accouru et, à l'aide d'une pagaie, a assené des coups à la tête de la bête. L'ours est grimpé à un arbre. Michael Hildebrand l'a alors éclairé à l'aide d'une lampe de poche, le gardant à l'œil jusqu'à ce qu'un autre employé ait mis le garçon et les autres campeurs à l'abri dans les canots. Puis ils ont pagayé en lieu sûr. L'enfant lui doit la vie.

« À la suite de l'événement, j'ai réalisé à quel point la vie est fragile », raconte Michael Hildebrand, qui avait 22 ans à l'époque. « Depuis, j'ai un grand respect de la nature et surtout de la force de cette nature. Une humilité aussi… et un respect pour l'ours. »

Le garçon — blessé sévèrement aux jambes, à la hanche et aux fesses par les 23 morsures — a subi plusieurs greffes de la peau. « Nick [l'enfant] n'a plus refait de camping. Nous avons gardé contact. Il parle peu de l'événement. La question n'est pas encore vidée… »

Après une rencontre sérieuse avec un ours, il est normal de ressentir une peur. L'idée de retourner en forêt génère également de l'anxiété. Une chose est rassurante : à force d'y aller, la peur s'estompe et habite de moins en moins la personne. Le cas d'Eric Longsworth l'illustre bien. « Lorsque je pars en expédition dans un endroit susceptible d'être fréquenté par les ours, je sais maintenant que la peur va m'habiter les premiers jours. Par la suite, elle disparaît. Ça me fait du bien d'affronter cette peur, de sentir que je ne suis pas maître des lieux. »

Selon les spécialistes, les victimes doivent apprendre à réévaluer les risques réels qu'un tel événement survienne : lorsqu'une catastrophe nous arrive, c'est difficile de croire que c'est une exception. Ayant survécu à une attaque d'ours au Nunavut, Alain Parenteau est conscient que l'étape cruciale pour lui est d'apprendre à gérer sa peur. Bien qu'il n'ait pas fait d'expédition depuis l'incident, notamment en raison de sa convalescence, il comptait retourner en canot en mai dernier, cette fois-ci au pays des ours noirs.

« Une chose est sûre : je vais apporter du poivre de Cayenne et un bon couteau que je vais garder précieusement sur moi. » Dans la tente ? « Ouais! » lance-t-il, sans hésitation.

Pour en savoir plus

Vivre en sécurité avec l'ours noir. Document à télécharger. www.fapaq.gouv.qc.ca/fr/faune/ours/doc1.htm
L'ours noir et vous! ou Comment éviter les problèmes avec les ours noirs. Document écrit par Hélène Jolicœur. 2001. 62 pages. Commandez au 1 800 561–1616 ou au (418) 521–3830.
Camper sans les ours noirs
Ne nourrissez JAMAIS les ours.
Installez votre tente près d'un arbre (pour y grimper au besoin) en orientant l'entrée dans sa direction. N'installez pas la tente près d'un sentier ou d'une route forestière : les ours aiment s'y déplacer et c'est là que les petits fruits abondent.
Entreposez la nourriture et les ordures hors de sa portée. Rangez les provisions dans des contenants hermétiques. Déposez-les dans le coffre de votre véhicule ou à environ cinq mètres du sol, suspendues entre deux arbres, à l'écart de la tente.
Minimisez les odeurs associées à la nourriture et aux ordures. Jetez régulièrement vos ordures dans les poubelles à l'épreuve des ours.
Ne cuisinez pas et ne mangez pas dans votre tente ni à proximité. Lavez votre vaisselle après chaque repas et videz les eaux grasses loin du campement.
Si vos vêtements sentent la nourriture, changez-vous avant le coucher.
Évitez parfums, cosmétiques, savons parfumés, fixatifs, etc.
N'enfouissez pas vos ordures sur le site : les ours peuvent les déterrer. Si vous brûlez les restes de nourriture, faites-le jusqu'à la cendre.
Rapportez la présence d'ours aux autorités.
Une ballade parmi les ours noirs
Faites du bruit pour signaler votre présence. Partez en groupe. Parlez, chantez, sifflez. Accrochez à votre sac grelots ou clochettes (sinon des cailloux dans une boîte de conserve).
Gardez vos enfants tout près de vous et Fido en laisse.
Observez tout signe indicateur de la présence d'ours. Soyez prudent(e) près des cours d'eau : les ours s'y déplacent et s'y nourrissent.
Ne vous approchez pas des ours, surtout pas d'une ourse et de ses petits.
Minimisez les odeurs de nourriture et de produits parfumés.
Évitez les randonnées lors de la pénombre. Le soir, munissez-vous d'une lampe de poche pour informer l'ours de votre présence.
Si vous faites face à un ours noir
Situation 1
L'ours est loin et ne vous a pas vu (sa tête est baissée)

Restez calme. Admirez-le de loin puis éloignez-vous silencieusement.
Situation 2
L'ours est loin et vous a vu (sa tête est levée)
Arrêtez de marcher.
Faites connaître votre présence à l'ours. Parlez-lui tout doucement. Agitez vos bras très lentement pour qu'il vous identifie comme un humain. Ne criez pas et ne faites pas de mouvements brusques.
Revenez sur vos pas. Gardez un contact visuel pour connaître sa position.
Laissez-lui toujours un corridor de fuite. Ne le coincez pas.
Situation 3
L'ours s'intéresse à vous et s'approche
Éloignez-vous en parlant doucement. Continuez de vous identifier en tant qu'humain.
S'il continue à avancer, distrayez-le : comme moyen de défense, laissez tomber un sac ou un objet non utilisable. Ne jetez-lui de la nourriture qu'en dernier recours.
Ne faites pas le mort.
Ne courez pas : vous provoquerez ses instincts de prédateur.
Évitez de le regarder dans les yeux : il peut percevoir cela comme une menace.
Repérez un arbre pour y grimper.
Situation 4
L'ours vous suit avec insistance et fonce vers vous
Faites face à l'ours. Intimidez-le ! Affrontez-le !
Montrez votre mécontentement. Cognez des objets l'un contre l'autre. Taper du pied au sol. Haussez la voix. Essayez d'avoir l'air plus gros que vous ne l'êtes : levez les bras ou un objet en l'air, sautez.
En cas d'attaque, défendez-vous avec tout ce qui vous tombe sous la main (ex. : bâton de marche, rame, pagaie, hache, couteau, roches, poivre de Cayenne, etc.)
Le fait de monter dans un arbre peut représenter une solution : la plupart des ours adultes n'y grimpent pas spontanément

Merci pour l 'histoire vécu et ca fait réfléchir.

De bons conseilles à retenir.

Très bon a lire j'irais jusqu'a dire a mettre dans les favories................Merci Flèche perdu.....

AA++

Cascadeur a écrit:

Très bon a lire j'irais jusqu'a dire a mettre dans les favories................Merci Flèche perdu.....

AA++

tu a raison mon ami ces pas juste important de savoir comment les trapper ou les chassé

j,irais jusque qu,a dire que ces du moin aussi important a savoir commen réagir

face a face devan un ours a 15 pieds sans arme et s,aprochant de nous sans aucune méfiance

merci des conseils

Abel a écrit:

merci des conseils

Sa fait plaisir je crois que s,a vaut la peine de lire ce poste parfois sa prend des accidents pour ci arrèter

mais lire ce poste apres de tel incidents parfois yé trops tard

en tout cas y sera a lire pour quelque temps

Je vient de lire la mésaventure des amis a krusty

et ces drole quand j,avais écrit ce poste je my attendais qu,il arriverais de nouveau ce genre de situation

en tk je le remetrerais a jours en mai 2011

Je me souviens d'avoir pris le temps de lire ton post Flèche Perdue......mais mes 2 amis eux ça tout l'air qu'ils ne l'avaient pas lu !!!! Tu vois, c'est ça qui arrive quand té pas membre de monpanache.com....tu passe à côté d'un paquets de renseignements utiles !!!!

Plus sérieusement, si tu vas voir la réponse que j'ai publié dans l'autre section où j'ai raconté leur histoire, tu vas voir que je pense avoir trouvé 2 points expliquant peut-être pourquoi l'ours les a attaqué........hypothèses plausibles en tout cas !!!

En terminant, je suis d'accord avec toi, la mémoire étant une faculté qui oublie, je crois personnellement que ce genre de post devrait être publié à chaque début de saison estivale dans le but de rappeler aux gens comment réagir en présence de l'ours noir.....

Belle initiative Flèche Perdue......comptes sur moi pour te rappeler de republier ton post l'année prochaine....et même peut-être cet automne avant que nous tous chasseur, remettions massivement les pieds dans le bois !!!!

krusty a écrit:

Je me souviens d'avoir pris le temps de lire ton post Flèche Perdue......mais mes 2 amis eux ça tout l'air qu'ils ne l'avaient pas lu !!!! Tu vois, c'est ça qui arrive quand té pas membre de monpanache.com....tu passe à côté d'un paquets de renseignements utiles !!!!

Plus sérieusement, si tu vas voir la réponse que j'ai publié dans l'autre section où j'ai raconté leur histoire, tu vas voir que je pense avoir trouvé 2 points expliquant peut-être pourquoi l'ours les a attaqué........hypothèses plausibles en tout cas !!!

En terminant, je suis d'accord avec toi, la mémoire étant une faculté qui oublie, je crois personnellement que ce genre de post devrait être publié à chaque début de saison estivale dans le but de rappeler aux gens comment réagir en présence de l'ours noir.....

Belle initiative Flèche Perdue......comptes sur moi pour te rappeler de republier ton post l'année prochaine....et même peut-être cet automne avant que nous tous chasseur, remettions massivement les pieds dans le bois !!!!

flèche perdue a écrit:

. Au Québec, seulement deux mortalités (en 1983 et en 2000) leur sont imputables.

Cette affirmation était vraie il y a 10 ans. Depuis la situation a changé depuis la fin de la chasse à l'ours à l'automne dans plusieurs régions. De plus, les trappeurs ne le capturent plus parce que la fourrure ne vaut presque rien et parce qu'il y a une interdiction de vendre la vésicule biliaire (ça se vendait environ 300$).
La population d'ours est en expansion rapide au Québec grâce aux conditions très favorables.

Il s'en est suivi une hausse très importante des incidents impliquent les ours, on n'a qu'à se rasppeler l'été dernier, à cause de la pluie et des fruits en moins grande quantité, les ours étaient partout dans les bulletins de nouvelles. Il y a aussi eu PLUSIEURS MORTALITÉS AU QUÉBEC .

L'idée n'est pas de paniquer ou de ne plus aller en forêt mais d'être conscient de la présence en nombre important de l'ours dans la plupart des régions du Québec. Tel que mentionné précédemment il est très discret, même difficile à voir en forêt à moins de l'appater pour la chasse ou le trappage, ce qui fait oublier les conseils de sécurité mentionnés plus haut.

Je vous rappelle quelques cas d'attaques d'ours des dernières années:

EN 2009:

Un ours tue une femme en Haute-Mauricie
Ricardo Codina
Mots clés: attaque d'ours , signalements d'ours , ours , Mauricie , Haute-Mauricie , La Tuque , décès
LA VIE RURALE – LA TUQUE – 17 Septembre 2009

Un ours noir. Photo: Gaétan Beaulieu,
© Le Québec en images, CCDMD.
Cet été les signalements d’ours près des lieux d’habitation sont plus nombreux qu’à l’accoutumé. Une femme de Montréal est décédée suite à l’attaque d’un ours mercredi le 16 septembre en fin d’après-midi en Haute-Mauricie.
Le drame s’est déroulé vers 17h30 alors qu’un homme et une femme d’environ 40 ans faisaient du débroussaillage dans la forêt près d’un sentier forestier. L’homme a vu un ours attaquer sa conjointe.
Tant bien que mal, l’homme est parvenu à faire fuir l’animal grâce à son matériel de débroussaillage. La victime a été transportée dans son véhicule pour un transport vers l’hôpital de La Tuque à 90 minutes de route du lieu de l’attaque. Sous l’effet de la panique l’homme s’est retrouvé dans le fossé avec son véhicule. La femme était-elle morte avant l'accident? Aucune information à cet effet n'a été transmise aux médias. On peut supposer que oui mais il n'y a aucune confirmation jusqu'à présent.
De bons samaritains sont venus à leur secours et ont appelé les autorités. Les deux occupants ont été conduits à l’hôpital de La Tuque où le décès de la dame a été constaté. L’homme souffre d’un important choc nerveux et reçoit les soins appropriés. La Sûreté du Québec (SQ) affirme qu’une autopsie sera pratiquée sur la femme pour déterminer la cause exacte du décès même si on se doute bien qu'il s'agisse d'une mort suite à l'attaque de l'animal.

En 2008:

Abitibi-Témiscamingue / Secteur de la rivière Théo
Une femme tuée par un ours
Mise à jour le lundi 2 juin 2008 à 22 h 32

Une septuagénaire a été tuée par un ours, vendredi, dans le secteur de la rivière Théo, près de La Sarre. La dame était allée à la pêche seule en soirée. Resté au camp de pêche, son mari s'est inquiété de son absence prolongée.
En allant à sa recherche, il a alors aperçu un ours, à côté du corps de son épouse. L'ours semblait très agressif. Les policiers appelés sur les lieux n'ont pas été en mesure de capturer la bête.

En 2000
Valcartier, Capitale-Nationale, juillet 2000
Une athlète de biathlon s’entraînait à l’été 2000 à la base militaire de Valcartier, sur
une piste aménagée à cette fin en pleine forêt. La jeune femme quitta seule la base
vers 09h00 pour un entraînement. En soirée, s’inquiétant de ne pas la voir revenir,
des patrouilleurs partirent à sa recherche. On la retrouva morte. Elle portait des
traces de morsures sur le cou et sur la hanche gauche. Des pistes d’un ours adulte
étaient visibles à proximité. Selon toute vraisemblance, l’athlète aurait été attaquée
par derrière après une courte poursuite sans qu’elle n’ait eu connaissance de rien.
Elle aurait été jetée par terre d’un coup de patte au côté droit et aurait été mordue
au cou par après. Le cou était cassé entre la troisième et la quatrième vertèbre
cervicale. Le corps de la jeune femme n’avait pas été traîné ni dévoré par l’ours.
Une femelle allaitante et en apparence sans ourson fut capturée près des lieux de
l’accident. Comme la distance entre ses crocs correspondait aux traces laissées sur
le corps de l’athlète, on présuma qu’il s’agissait là de l’ours qui avait provoqué la
mort de la jeune femme. L’ourse fut euthanasiée.

En 2010 Celui-là n'est pas décédé:

Sujet: Murdochville : attaque d'ours Ven 25 Juin - 10:32

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Hier, un homme c'est fait attaqué par un ours près de Murdochville (chemin de la «Craque» : c'est la route qui relie Grande-Vallée à Murdochville)
Alors que l'ours lui mordait la jambe (cheville) son frère à réussi à lui faire lacher prise en lui bouchant les narines! Ils se sont battut avec lui à main nues! Aucun n'est mort, mais au moins un des deux est à l'hopital...
Ceci étant dit, le gars en question as eu le mollet arraché au complet. Il est en choc post-traumatique... En se battant avec l'ours, ils ont finalement utilisé le «jack» de la voiture pour lui frapper sur la tête et l'étourdir... et pour faire cesser ces attaques...